Mon récit personnel
Enfant, je rêvais d’être styliste. J’adorais créer des vêtements sur la machine à coudre de ma maman. Lorsque j’ai dû choisir mes études, j’ai plutôt suivi les conseils de mes parents qui estimaient que je pouvais « faire mieux » que simple « couturière ». J’ai choisi alors des études d’Histoire de l’Art et d’Archéologie.
Bien des années plus tard, dans mon parcours de coach, j’ai découvert les mécanismes qui poussent un enfant à satisfaire avant tout les besoins de ses parents*.
C’est précisément la succession de périodes de ma vie et d’événements marquants dans celle-ci qui m’ont menée vers le métier de coach. Ce sont ces expériences de vie qui m’ont motivé d’apprendre les outils et ressources utiles pour une vie équilibrée et qui m’ont poussée à me former pour accompagner d’autres personnes dans leur carrière professionnelle.
* Alice Miller, Le drame de l’enfant doué.
Ma vie d’entrepreneure
À la fin de mes études d’Histoire de l’Art, j’ai eu l’opportunité de créer avec mon mari, Bernard Simonis, une entreprise de communication. C’était bien avant l’existence des PC et téléphones portables. Nous étions les experts du “slidemaking”, ces diapositives 24x36mm et les transparents utilisés pour les présentations en entreprise. L’évolution technologique rapide du secteur a petit à petit causé obsolescence de nos premiers investissements qui avaient assuré notre première place sur le marché belge. L’arrivée des Mac et PC portables, du CD-Rom, du premier Powerpoint, a nécessité de redéfinir notre core business.
Au bout de vingt années riches et intenses, dépassée par ce changement de cap indispensable et par ce revirement technologique, j’ai été confrontée à une perte de sens. Je ne me sentais plus à ma place, j’avais perdu mes répères… et j’ai fait un burn-out.
Cela m'a poussé à prendre du recul et réfléchir à ce qui était vraiment important pour moi, à la place que j'avais vraiment envie de prendre dans ma vie. J’ai démissionné de mon entreprise, pour suivre une autre voie.
Ma vie de maman
Avoir des enfants peut s’avérer facile pour de nombreuses personnes, et très compliqué pour d’autres. Je suis aujourd’hui maman de trois grandes filles, pourtant leur arrivée n’a pas été un parcours sans embûches. Notre première est adoptée ; un choix que nous avons fait avec mon mari après plusieurs années d’essais et de traitements. Notre deuxième et troisième sont des « bébés éprouvette ».
Ces années de “batailles” ont été riches d’enseignements car il a fallu faire preuve de patience, de résilience, et de beaucoup d’amour. Dans un tel parcours, les questionnements sont sans fin : pourquoi moi, pourquoi nous, qu’est-ce que la vie essaye de me dire, ne suis-je pas faite pour être maman, pourquoi les autres,…
J’en suis ressortie grandie en tant que femme, maman et épouse.
Ma vie de coach
Depuis ma formation en 2004 avec Coach&Team de Vincent Lenhardt à Paris, j'ai développé les compétences nécessaires pour accompagner individus, équipes et organisations, enrichies par des formations en psychologie et gestion du changement. J'offre un soutien à une clientèle variée en Europe et ailleurs, leur permettant de viser leurs objectifs et résoudre leurs problématiques. Pour les clients, chaque session est une étape vers leur épanouissement et succès.
Ce processus bénéficie également à ma croissance personnelle. Les échanges avec les clients agissent comme un miroir de mes forces et faiblesses, encourageant mon ouverture et réceptivité. Ils aiguisent mes compétences en communication et en écoute, tout en élargissant ma compréhension des différentes perspectives et expériences humaines. L'exposition à de multiples points de vue stimule ma croissance intellectuelle et émotionnelle. Par ailleurs, le coaching me pousse à l'auto-réflexion, m'offrant des insights profonds et favorisant un développement personnel continu.
Pour cela, je dis MERCI à mes clients !
Ma vie d’artiste
Je n'ai pas suivi la voie du stylisme, mais ma créativité a toujours été un fil conducteur dans ma vie. Actuellement, je poursuis des études de peinture à l'Académie des Beaux-Arts. La pratique de la peinture se révèle être une introspection, exigeant de moi de faire abstraction du regard extérieur pour me plonger entièrement dans mon processus créatif. Elle implique également de me confronter à l’auto-jugement et à l’auto-critique. Ce processus a pour effet de dévier mon esprit des préoccupations du quotidien, la peinture devenant ainsi une sorte de méditation.